Nastplas 50/52

Nastplas est un duo créatif international basé à Madrid, en Espagne, formé en 2006 par l’illustrateur Fran R. Learte ‘drFranken’ et la directrice de création Natalia Molinos ‘Na’ (ensemble ‘Equipo Nastplas’).

Leur travail combine une gamme impressionnante d’éléments numériques et de motifs abstraits avec lesquels ils développent des œuvres d’art élaborées avec une esthétique profonde inspirée par les lois de la nature, les formes trouvées dans la science, l’ingénierie, l’architecture, la pensée, l’enquête et la recherche scientifique.

Leur imaginaire est nourri par un symbolisme personnel avec lequel ils cherchent à représenter des scènes et des objets liés au monde humain et naturel, en cultivant toujours la recherche continue de réponses de quelque chose au-delà du visible, attirant l’imagination et les émotions du spectateur.

À travers différents plans, ils explorent, dans un contexte conceptuel, les limites entre la réalité et l’abstraction grâce à un processus ascendant et constant de recherche et d’expérimentation artistique.

Pour Révolution V52, le duo présente 𝙈𝙊𝙍𝙂𝘼𝙕𝙈𝘼.

Dans ces lieux, la nature et la technologie s’allient pour donner naissance à de nouvelles formes d’existence. Ce qui était autrefois l’empreinte d’une société passée abrite aujourd’hui des êtres organiques, étranges et surréalistes qui ont évolué pour s’adapter à leur environnement. Les vestiges de la technologie humaine sont devenus des monuments éternels, des fossiles mécaniques qui racontent l’histoire d’une époque perdue. La beauté de ces formes de vie réside dans leur force conceptuelle, dans l’idée que la technologie et la nature peuvent coexister et créer quelque chose de nouveau. Mais elles nous incitent aussi à réfléchir à notre propre existence et à notre impact sur la planète, à nous interroger sur l’avenir et à réfléchir à l’incertitude et au mystère de ce qui est à venir.

En pénétrant dans chacune d’entre elles, nous assistons à une symphonie visuelle de formes organiques et inanimées qui s’entrelacent dans une danse de vie et de mort. Chaque structure raconte sa propre histoire, sa propre interprétation de la symbiose entre la nature et la technologie. Les vestiges mécaniques, tels des monuments éternels de l’ère humaine, semblent jouer un requiem nostalgique pour le passé. Pourtant, les nouvelles formes de vie qui ont émergé sur ces vestiges sont une affirmation de la capacité de la nature à s’adapter et à évoluer, même dans les environnements les plus rudes et les plus étranges. Cette dualité, cette tension entre l’humain et l’organique, nous amène à réfléchir sur le sens de l’existence et sur notre relation avec le monde naturel qui nous entoure.

Cette exposition est également proposée dans le cadre du programme Correspondances du Festival Interstice du 2 au 14 mai à Caen.